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U SULAGHJU : EXPOSITION DE PEINTURE

Béatrice TOZZI :

 

Née à Bastia et originaire de Solaro, l’artiste explore, dans sa pratique, la mémoire des cassures, c’est-à-dire toutes ces béances creusées par l’oubli. Les multiples surgissements de l’histoire transparaissent, notamment dans les journaux – support récurrent dans son travail – sous forme de palimpsestes. Les maux transgressent les mots, réactivant les visages d’un 

« peuple de fantômes » et leur donnant ainsi à nouveau corps dans la mémoire collective.

 

Paul MARIANI :

 

Né en 1956 à Ajaccio. 

Il suit les cours de l’atelier de peintres ajacciens « Nita Bertaudiere » qu’il quitte trois ans plus tard pour travailler seul.

Artiste de la variation du paysage corse, il nous invite à la découverte des scènes de l’arrière-pays corse où la palette de l’artiste collecte les bleus profonds, les gris vert tendre des oliviers, les ocres roux d’une vigne oubliée: la palette répond à l’alchimie et à la délicatesse avec laquelle Paul Mariani traite ses sujets.

Paul Mariani, aime à travailler dans cette sorte de semi contre-jour où les lumières affleurent et exacerbent le relief, baigné dans l’atmosphère de l’instant. Alors, une impression saisissante de réalisme surgit peu à peu sur la toile, réhaussée d’une émotion profonde ressentie au cours de ses repérages.

La nature est son théâtre préféré, il la sublime et trouve une attirance sans limite dans l’inépuisable richesse de ses couleurs mouvantes sous le soleil. Paul Mariani est un peintre heureux qui engage toute sa sensibilité pour décrire, au gré de son pinceau, la croissance et la fleuraison de la nature. Voici une force picturale qui s’exalte et rejoint la spontanéité de la création dans l’intérêt de susciter la curiosité du visiteur.

Anto TOMASINI :

 

« Di loghi è d’ essa ».

Peintre corse dont les sources d’inspiration trouvent leur origine dans les formes d’élémentarité immémorialement connues de l’homme: le paysage, la terre, l’espace et les formes de matérialité de l’histoire. De ces foyers créateurs, il découle plusieurs séries d’expression picturale et artistique, dont la dernière intitulée « Di loghi è d’essa », qui n’est autre que le rapport historique de l’homme à la Nature.

 

 

Maurice MARTINEZ :

 

Né à Ajaccio en 1976, Maurice Martinez peint depuis les années 2000.

Son goût pour la ville, le village, donne à son œuvre le témoignage actuel des vues de paysages ressentis par l’artiste.

Originalité, liberté, tant dans les formes que dans les couleurs.

Il nous offre une vision singulière, onirique, tant de l’urbain que du rural à travers son interprétation de la lumière et de l’espace. 

S’il s’éloigne parfois du réel, l’artiste garde toujours une attache figurative, comme un ancrage dans la réalité où viendraient se mêler rêve et fantaisie.

Depuis plusieurs années, au fil des expositions, il fait découvrir son travail et partage son expérience avec d’autres artistes insulaires.

 

 « La peinture à longtemps été absente de ma vie mais depuis que j’ai touché mon premier pinceau, elle est présente à chaque instant, tout devient un sujet potentiel… les paysages que l’on voit, l’air que l’on respire, les mots que l’on échange… »